Jeudi 24 mai:


Atelier interculturel  «Apprendre ensemble : le malentendu culturel ». Avec Victoria Khraiche Ruiz-Zorrilla.

Nous nous approchons de la fin de notre semaine interculturelle qui, malheureusement arrive á sa fin ce vendredi, mais aujourd'hui, dans « El Casino de la Reina », nous avons pu profiter d'un atelier interculturel intéressant sur le malentendu culturel, présenté par notre chère Victoria Khraiche Ruiz-Zorrilla.

Notre enseignante est licenciée en Philologie Arabe et Master en Enseignement de l’Espagnol comme Langue Etrangère. Elle était lecteur d'espagnol à l'Université de Damas et collaboratrice, professeur á l'Institut Cervantes de Damas et du Caire. Elle exerçait comme professeur des programmes qu’a réalisé Asilim, dans le Centre d'Accueil des Réfugiés (CAR) d’Alcobendas. Actuellement, elle prépare une thèse de doctorat dans le Département des Etudes Arabe et islamique de l'UCM et collabore comme enseignante dans les programmes qui se déroulent au siège de l'Association.

Fotografía de Juan José Martínez Váquez
Aujourd'hui il  y avait des personnes de différents pays et cultures. Le mélange était plus varié que celui des autres classes et ateliers, entre l’Espagne, l’Allemagne, l’Argentine, les Etats-Unis, les Bahamas, le Sénégal, le Côte d'Ivoire, la Pologne, l’Egypte, la France, l’Autriche, la Syrie et La Tunisie, mon pays.

Fotografía de Juan José Martínez Váquez

Le thème de cet atelier était la mauvaise interprétation culturelle et ses conséquences. En effet, grâce á notre merveilleuse professeur, nous avons pu analyser et réflexionner sur  quelques situations propices à un malentendu, que nous vivons lorsqu’on est étranger et que ne comprenant pas le code culturel de l'autre.

On a débutait avec la signification de l'incompréhension et son pourquoi. Lorsque nous communiquons, nous devons penser que tout les gens veulent être culturellement corrects et polis. Cependant, en général, dans quelques pays: être respectueux et courtois signifie « ne pas se mettre dans l'espace et dans la vie des autres », parce que « l’individu » est très important. Contrairement á d’autres sociétés, être respectueux et courtois se manifeste dans le fait «d’intégrer la personne dans le groupe, voir, démontrer que sa vie vous intéresse ». Ne pas comprendre ceci peut nous emmener á penser que « l'autre » est impoli, trop lourd ou que c’est une personne froide.

Il n y a pas de mauvaise ou de bonne courtoisie, mais plutôt, elles sont différentes d'un pays à un autre et d'une culture à une autre.



Afin d'encourager les participants, notre professeur nous a divisé en deux groupes: les espagnols d'un côté et le reste des participants d’un autre et ensuite en sous-groupes de 4 ou 5 personnes venant de l’Espagne et d’autres pays. Nous avons commencé avec un exercice de type « Vrai ou Faux » afin de réfléchir sur nos réponses et de les comparer avec celles des autres participants.



Les questions étaient sur l'Espagne et l'espagnol, le stéréotype, le typique et le topique. Elles concernaient  les préjugés, positifs et négatifs, que les étrangers ont sur les espagnols et ce, en comparant des situations similaires á nos propres pays.

La conclusion est que tout est relatif, car chaque situation dépend toujours d'un contexte donné et du caractère de la personne. Donc nous ne devons pas généraliser, chose que tout le monde fait, vis á vis des pays de cultures différentes.

Cet atelier fut  très amusant et animé: tout le monde voulait parler et donner son opinion sur ce très important et délicat sujet.


Conférence sur " Le Madrid hispano-arabe: une approche à l'origine de notre ville ». Avec Iván del Rey de la Torre (de la maison arabe).

Après 30 minutes de repos, nous sommes revenus à nos chaises pour assister à une conférence présentée par « La maison arabe », sur « Le Madrid hispano-arabe» et les origines arabo-musulmanes de Madrid. Après les quelques mots de Azucena Lorenzo, notre professeur et présidente d’Asilim, M'Hani Belrhrib Al-Hamdouni, responsable des activités éducatives dans le domaine des Programmes Éducatifs à la maison arabe et á l’Institut Arabe des Études Arabes et du Monde Musulman, nous a fourni avec l’orateur: Ivan de la Rey de la Torre, professeur d’histoire de l’art d’Espagne et de Madrid au Centre Culturel Miguel Hernández, et également professeur de cinéma documentaire.


Aujourd'hui, nous avons vécu un retour au passé, mais avant de commencer notre voyage, Ivan, l’orateur nous a donné une feuille avec un peu de cumin et a mis de la musique arabe, une mélodie classique, pour nous mettre dans le contexte, nous détendre et nous concentrer sur ses explications, commentaires et photos.

Madrid, ou Magrit  est un hybride entre le mot arabe Maǧra, qui signifie « Rivière »  et le suffixe roman -it (< Latin - etum), qui indique l'abondance ; le sens du mot serait  « lieu abondant en eau », en référence à plusieurs courants d'eau de surface et souterraine qui pouvait être trouvé tout au long de la ville.

C'était une noble ville d'Al-Andalus construite par l'émir de Cordoue Muhammad ibn Abd al - Rahman pendant la seconde moitié du IXe siècle.  Des restes ont été trouvés dans divers champ archéologique de la ville depuis le milieu du XIXe siècle, tels que: le mur arabe de la Cuesta de la Vega, la tour de la Plaza de Oriente et les vestiges d'un parcours d‘eau de la Plaza de los Carros.

Avant de s’appeler les  madrileins, les gens qui vivaient à Madrid, étaient donc les mozarabes, les muladis, les maures, les juifs…


Aujourd'hui, également, je me suis rappelée mes années d’université et mes examens sur le moyen-âge et Al-Andalus.

Et on ne s’en lasse jamais d'écouter encore et encore l'histoire de son monde et le passé de ses ancêtres.


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