Classe "d’Espagnol,
langue de Convivialité", Avec Azucena Lorenzo et Eva García Ortiz.
Nous continuons notre Semaine de la
diversité culturelle. Pendant ce troisième jour, on a pu apprécier une
classe, très drôle, « d’Espagnol, langue de Convivialité », enseignée
par les professeurs d’Asilim: Azucena Lorenzo et Eva García Ortiz. Et qui a eu
lieu dans « La Casa Encendida ».
Une brève présentation de nos deux professeurs:
Commençant par notre chère présidente d’Asilim,
Azucena Lorenzo. Dire qu'elle est licenciée
en Philologie Hispanique ; elle a travaillé dans diverses associations
et organisations non gouvernementales comme responsable des programmes
d'intégration sociolinguistique des immigrants ; et qu’elle est actuellement
professeur de différents programmes d’Asilim donnés dans au sein du local et
aussi coordonnatrice des cours « d’Espagnol, langue de convivialité », que
l'Association enseigne à « La Casa Encendida ».
Terminant par notre autre professeur Eva García
Ortiz, qui est master d’Enseignement de l’Espagnol comme Langue Etrangère et a
travaillé dans divers programmes universitaires
américains en Espagne et aux États-Unis,
élaborant des projets de Apprentissage-Service, et elle a aussi été professeur
et coordonnatrice des programmes d’enseignement de l'espagnol qu’Asilim a donné
dans le Centre d'Accueil des Réfugiés (CAR) d’Alcobendas. Actuellement, elle
collabore comme enseignante dans les programmes qui se déroulent au siège de
l'Association et dans La Casa Encendida.
Le thème principal de la classe était une mise
en scène d'une situation de la vie quotidienne, ce qui correspond à la
description d'un objet á faute de ne pas connaitre son nom. Ce type de
situations, pour ceux qui maîtrise la langue, nous parait simple, mais pour une
personne qui ne parle encore pas ou pas bien cette langue, pour lui, décrire
les objets est très difficile et parfois le vit comme une torture qui se répète
chaque fois qu’il souhaite acheter quelque chose sans connaitre son nom. N'avez-vous
jamais été étranger dans une quincaillerie ?
Durant la deuxième partie du cours, nos
professeurs protagonistes ont encouragé les élèves à l’aide d’un jeu qui
consistait à inventer des choses. Ainsi elles ont pu les inciter à utiliser
leur imagination et de mettre en pratique ce qu'ils avaient appris pendant la
première phase du cours.
Et pour le rendre encore plus amusant et
intéressant, tous les invités ont rejoint les élèves, faisant des petits
groupes afin de les aider à réaliser cet exercice final.
Selon moi, cette classe fut très intéressante.
J'ai beaucoup aimé. Entre la joie et le sourire d’Eva, d'une part et le professionnalisme
et la générosité d’Azucena, d'autre part : On ne peut pas demander plus.
J'aurais bien aimé avoir des enseignantes comme elles, qui font du travail et
des cours, un réel plaisir et un vrai moment de joie et de bonne humeur. Tous
les élèves étaient très heureux, désireux d'apprendre et de participer plus.
Pour certains, ce cours est comme une échappatoire et une véritable pause âpres
une journée de galères.
Pour conclure, je voudrais dire un grand merci
à la petite étoile de la vidéo que nous avons pu voir en classe. C’était génial !
Voici, la grande invention de Becky: "Une
machine pour rechercher vos jouets perdus".
Classe d'alphabétisation, avec Azucena Lorenzo.
Terminant la classe dans « La Casa Encendida
», notre professeur et présidente bien-aimée est sorti en courant pour arriver à
temps au siège d’Asilim, où elle a donné un cours d'alphabétisation, avec la
présence et la participation des enseignants invités.
Cette classe est considérée comme le deuxième
niveau d'alphabétisation, vu que les étudiants peuvent lire et écrire mais avec ce cours ils apprennent á le faire
plus rapidement, plus clairement et á comprendre les textes.
Les étudiants d'aujourd'hui étaient tous des
garçons venant de différents pays de l'Afrique. Au début ils étaient très
concentrés á faire les exercices, mais plus tard, lorsque les enseignants
observateurs les ont rejoints, ils se sont décontractés et ont pu profiter de
l'échange.
J'étais assise près d'un garçon sénégalais. Il
me racontait son histoire et sa vie, et en même temps, il faisait un exercice
de calligraphie. Nous avons pu parler tant espagnol comme en français et cela
confirme encore plus la diversité linguistique et culturelle que nous vivons. Il
me parlait de ses origines, de son arrivée en Europe, des difficultés
rencontrées dans la rue á faute de ne pas savoir la langue. Il m'a dit qu'il était
très heureux de pouvoir assister à ces cours et qu'il apprenait de plus en plus
de nouvelles choses.
Sans aucun doute, cette classe peut beaucoup les
servir dans leur vie quotidienne. Apprendre à lire et écrire leur permettra à résoudre certaines questions administratives
et juridiques, á mettre à jour leurs documentations, á organiser leurs papiers
: choses, que généralement, leurs sont synonyme de gros problèmes.
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